Vabbe te parle

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Infiltration en territoire inconnu : Scoutcom.

Scoutcom' est un weekend de formation inter-mouvements scouts (c'est-à-dire ouvert à tous les mouvements scouts reconnus par l’État), visant à former les inscrits à plusieurs parcours, qu'ils choisissent eux-mêmes : Photographie, vidéo, graphisme, réseau sociaux ou relations presse.

 

Nous avons donc décidé que nous allions infiltrer cette formation, pour voir ce qu'elle vaut, passer un weekend tous ensemble, sortir nos pyjamas d'animaux, et voir ailleurs si l'herbe est plus verte.

 

Première étape : L'inscription.

On nous avait dit que les places étaient limitées, aussi nous sommes nous jetés sur les inscriptions dès qu'elles furent lancées. Décidant de (nous) diviser pour mieux régner, chacun a choisi une formation différente : Amélie se dirigea vers le parcours photo pour apprendre à se servir de son nouveau jouet, Margot vers le parcours graphisme car elle est une artiste, Xavier vers la vidéo parce qu'il avait envie, et Mathieu vers les réseaux sociaux pour apprendre enfin à se servir de Facebook.

Xavier n'ayant pas la possibilité de s'inscrire lui-même, il demanda à Mathieu de s'en occuper pour lui : Grossière erreur, Mathieu se trompa d'adresse mail pour Xavier. De toutes façons, on est tous des boulets.

 

Deuxième étape : Le trajet.

Après de longues négociations (Le train c'est plus pratique ! - Oui mais le covoit c'est moins cher !), nous choisîmes de nous rendre à paris en covoiturage puis à Noisy-Le-Sec en métro. Après de nombreuses boulettes (C'est par où le métro ? On prend lequel ? Comment on valide le ticket ?) (Les Normands sortis de leur cambrousse quoi), Mathieu, Amélie et Margot sont arrivés avec seulement un quart d'heure de retard. Xavier, qui venait de Lyon, arriva avec près de deux heures d'avance. Quel BG !

 

Troisième étape : L'arrivée.

« Bonjour, je m'appelle Guillaume ! Vous avez un quart d'heure pour planter vos tentes, et on commence ! ». Pour une fois, une chose se passa sans encombre : planter la tente, c'est un peu notre spécialité. (Pour ne pas dire la seule chose qu'on sait faire).

 

Quatrième étape : Le repérage des lieux et des personnalités locales.

Le jardin était un peu petit pour les 140 scouts qui plantaient leur tente, mais tout le monde se tassa de manière à ce que toutes les tentes passent. Certains avaient même emmenés des tentes format louveteaux pour que tout puisse passer !

 

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Mais nous ne connaissions personne dans ce petit jardin, hormis Simon, le frère de Margot.. Nous avions donc de vastes possibilités de colonisation.

Puis, vint le moment du rassemblement : présentation/programme du weekend, tout ça tout ça. A la fin du rassemblement, Amélie découvrit qu'en réalité, si, elle connaissait quelqu'un, un dénommé Victor qu'elle avait rencontré lors d'un semi-camps scout d'une semaine chez une amie... bretonne.

 

Cinquième étape : La division.

Comme il était prévu, l'équipe se divisa dans plusieurs parcours, afin d'acquérir pleins de nouvelles compétences. Seuls Margot et son frère Simon étaient ensembles. Nous commencerons donc par le témoignage Golimarien :

 

 

Témoignage de Margot, en parcours graphisme :

Le premier jour on a vu les fonctions de chaque logiciel, et les différentes façons de les utiliser, c'était plutôt théorique ; on a vu sous quel format enregistrer un travail, et tout ce qui concerne le choix des couleurs et tout. Ensuite on a eu une mise en pratique, où on devait choisir ce qu'on voulait faire (écusson, visuel de tee-shirt, affiche, article, etc..), on nous a donné des logiciels pour qu'on puisse travailler par groupe sur nos projets. Avec Simon, on a choisi de faire un visuel de tee shirt, on a cherché ce qu'on voulait mettre (On a eu plein d'idées de merde... Enfin, quand je dis « on » j'entends Simon) mais on a finalement trouvé LE dessin génial (et là « on » veut dire moi), on a donc dessiné sur un papier le motif qu'on a scanné, et qu'on a rendu en graphisme, c'était trop chouette et on a tout défoncé (tope-là frangin !) après on a fait une rétrospective de tous les travaux et le deuxième jour on a eu un exercice qui consistait à faire une affiche avec seulement trois éléments (qui étaient imposés) et faire transparaître une émotion dedans (gloire, tristesse, amusement, ironie...)

 

Témoignage de Mathieu, en parcours réseaux sociaux :

Nous avons appris comment gérer une communauté, à étudier les rapports que facebook nous envoie, à choisir quels réseaux utiliser en fonction du public visé, à connaître les risques des réseaux sociaux, à nous moquer des gens des formations qui n'avaient pas de chauffage, quels sont les réseaux qui marchent le mieux et lesquels ont le vent en poupe (j'ai toujours rêvé de dire cette expression) j'ai appris qu'il faudrait qu'on crée un Twitter pour l'équipe et qu'il fallait que je change les photos de la page et que j'invite mes amis à l'aimer, et pleins d'autres trucs utiles !

 

Témoignage de Xavier, en parcours vidéo : (Comme on a décidé de ne jamais, jamais vous mentir, nous devons vous avouer que Xavier étant cloué au lit pour cause de gastro bien dégueu, ce témoignage est en réalité celui de Victor)

On a eu une grande partie de théorie sur les plans, comment tourner une vidéo, ils nous ont donné pleins de conseils sur ce qu'on peut faire ; nous ont expliqué les étapes (scénario, tournage, montage, etc..)... Après ils nous ont donné le... Euh... J'ai un big trou de mémoire, comment ça s'appelle le truc où t'as toutes les scènes qui sont dessinées vite fait mal fait ? [ Le story board peut-être ? ] Ouais le ça, ben ils nous en ont donné plein et on s'est répartis en groupe pour en tourner un. Ensuite ils nous ont passé plusieurs vidéos, où on devait trouver les erreurs de tournage et tout, et après on devait les corriger sur ordi. Le lendemain, on nous a prêté du matériel de pro et on a interviewé les mecs de relations presse.

Mon trou de mémoire pour le story board me perturbe trop.

 

Témoignage d'Amélie, en parcours photo pour amateur :

Nous, on a surtout appris à composer une image selon la règle des deux tiers, puis à régler nos appareils photos (surtout pour les gens qui avaient des Canon ou des Nikon, mais, moi, je suis arrivée avec mon Sony ; et je leurs ai demandé de m'expliquer comment faire la mise au point : J'ai bien ri quand je me suis rendue compte que les formateurs n'y arrivaient pas !) (Sauf qu'ils ont réussi, du coup j'étais vachement contente parce que maintenant mon appareil photo fait ce que je lui demande !), histoire de pouvoir donner de la profondeur, de prendre des photos de nuit (j'ai pas encore masteurisé ce point par contre, mais promis je m'entraîne !), des photos de jeunes qui se courent après pendant des poules-renards-vipères (Je songe réellement à créer une pétition pour réguler la fréquence de ce jeu).

 

Sixième étape : La démarcation.

Comme tout le monde le sait, pour être connu de tous, il faut se démarquer. C'est pour cette raison (non absolument pas, c'était juste pour pas avoir trop froid) qu'Amélie et Margot dégainèrent leur pyjamas/déguisement. Après en avoir profité pour faire un selfie interracial éléphant/licorne/affiche de scoutcom', qui leurs assurait la victoire au concours de selfie', elles partirent coloniser la population scoutcom'ienne.

 

[ Interlude Amélie fait sa pub : Margot et moi sommes à la recherche du Nectar des Dieux, vous savez, cette boisson super bonne qu'on pourrait croire venue des dieux. A Scoutcom' on a tenté le jus de pomme, mais c'était pas ça. Si vous avez des conseils qui pourraient nous aider dans nos recherches, prêchez pour votre église ! ]

 

Vint le moment de la veillée. Le présentateur, un BRETON, n'avait de cesse d'appeler les différentes régions, pour leurs faire improviser un sketch sur un sujet imposé. Et puis là, erreur fatale : « Je vais appeler des gens que j'aime pas... Les NORMANDS ! » Provocation ! Notre sketch (qui devait faire parler du pape – au XVIIIè siècle – Dans une grande roue – avec une brosse à dent) porta donc sur l'appel du pape Licorne I aux Croisades contre les bretons.

 

Cela retarda notre infiltration.

 

Septième étape : Faire dodo.

" Bon les mineurs, il est minuit ! Allez vous coucher ! " " Quoi, déjà ? Mais on n'est pas fatigués ! Et puis, il fait -2°C dehors, on va pas aller dormir dans nos tentes maintenant ? " Eh ben si. On est des Warriors, et on n'a même pas eu froid (non Xav, non Simon, vous n'avez pas eu froid ! Même si il vous manque des orteils, d'accord ?)

Et puis, quoi de mieux que se réveiller avec le Café d’Oldelaf ?

 

 

Huitième étape : Le petit déjeuner.

Du Nutella. Du vrai Nutella. Sur 250 tartines. Nous n'étions que 140... Il n'en fallut pas plus pour que notre équipe se jette sur les tartines pour les manger en toute discrétion. La populace, pas d'accord, n'avait de cesse de voler les tartines que nous avions volées. Quels sans-gêne ! Notre tentative de colonisation fut donc avortée : nous étions repérés.

Simon, le frère de Margot, décida alors qu'il valait mieux tweeter pour qu'au moins, même si on souhaitait nous affamer, notre selfie gagne le Grand Prix.

 

Neuvième étape : Le prix du selfie.

Qu'on se le dise : le juge était breton. Nous n'avons pas gagné, mais nous savons tous qu'il était corrompu.

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Dixième étape : Les gens pas contents de l'intendance après la publication de l'article. #AmélieTouteSeule.

Après le commentaire d'Olivier se plaignant de l'absence d'allusion à l'intendance, j'ai pleuré toutes les larmes de mon corps et me suis dit qu'il fallait absolument que je règle ce problème. Olivier, je comprends ta douleur.

C'est pourquoi je souhaite te dire que : Mais si on a cité l'intendance ! On a adoré les 250 tartines de pâte à tartiner dont le goût s'approchait dangereusement de celui du nutella (Ayez pitié de nous, dîtes-nous : Est-ce que c'était du vrai ou pas ? Si vous n'éclaircissez pas ce mystère, on jette nos pinces à linge par la fenêtre !). Les pios engagés & les responsables étaient super cool, cependant, comme on n'est jamais contents, on tient à dire que Victoria attend toujours son thé !

Elle a dû manger les trois sucres (sacrilège !) dont elle s'était emparée pour sucrer son thé. Pas cool les gars, pas cool.

Oh, et j'aimerais bien savoir : Est-ce que la soupe fait vraiment grandir ? Parce que ma carte d'identité dit que je mesure un mètre 63 mais je crois qu'on m'a rajouté des centimètres et POURTANT ma maman m'a fait boire de la soupe TOUS LES SOIRS pendant 16 ans. Oui, cette épreuve m'a traumatisée, et NON, je n'en suis pas sortie grandie.

Conclusion :

Nous avons dû partir beaucoup trop rapidement après le repas - partiellement parce qu'Amélie essayait de nous faire croire qu'on était en retard. En effet, elle a du mal à comprendre que, non, une heure d'avance ce n'est pas du retard dans l'autre sens.

 

Et puis, même si on a raté notre colonisation, on a juste passé un weekend de fou, on a appris plein de choses, fait énormément de magnifiques rencontres, on s'est énormément amusés, c'était juste génial. Et on vous pardonne pour le prix du selfie,  puisqu'au moins le nôtre a été retweeté par LaToileScoute, et c'est vrai que celui qui a été élu n'était pas trop mal.

 

Mille merci aux organisateurs du week-end, et on revient vous coloniser l'année prochaine !

 

Rectification : le 1er février 2015 18:27, LaToileScoute nous a demandé d'emmener nos autres amis animaux avec nous pour le Scoutcom' 2016 ! On a réussi notre infiltration les gars, on est des stars ! Enfin, presque. On va devenir des stars !

 

(Notre but, qui était inavoué jusqu'ici, est de devenir des stars du scoutisme, et nous ne lésinerons pas sur les moyens pour atteindre notre but.)

 

P.S : Non, l'herbe de Scoutcom' n'est pas plus verte que celle de Normandie, par contre elle est vachement plus boueuse.



03/02/2015
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